L’avantage de la bibliothèque, c’est qu’elle était presque déserte. Et silencieuse. Le sol en pierre rendait les déplacements silencieux presque impossibles. Presque. Elvire se déplaçait lentement le long d’une étagère, ses souliers de cuir faisant un bruit feutré sur le plancher. Une bonne chose, la solitude et le silence. Déjà que les armes étaient strictement contrôlées dans le palais, elle aurait détesté être plongée dans un environnement où surveiller ses arrières était difficile.
La chevalière s’arrêta finalement devant un pan de l’étagère et en sortit un livre assez épais. L’étiquette et la cour. Les questions de Steph durant le bal lui avaient fait réaliser qu’elle n’en connaissait pas assez à son goût sur la façon de se comporter avec les hauts gradés lorsqu’on était fréquemment considérée leur égale. Elle était bien plus habituée à être regardée de haut par ses employeurs qu’à recevoir les saluts respectueux que les nobles donnaient aux Chevaliers et Chevalières. D’où le besoin de se renseigner. Ne serait-ce que pour être consciente des règles qu’elle enfreignait.
Coinçant le livre contre sa hanche, le titre vers elle pour le soustraire à la vue, Elvire se dirigea vers les quelques tables disposées au milieu du premier étage de la bibliothèque royale. Une salle d’étude aurait pu être un bon choix, mais s’enfermer volontairement dans une petite pièce avec une seule voie de sortie n’était pas dans ses habitudes. Une table, donc. Elle les balaya du regard, éliminant immédiatement celles déjà occupées pour s’attarder sur les deux dernières. Elle porta finalement son choix sur celle qui lui permettrait de faire face à la porte.
S’y asseyant, elle ouvrit le livre en étouffant un soupir. Lecture passionnante en perspective... Elle passa les premiers chapitres et s’arrêta sur le cinquième, Rangs et salutations. Une main frôlant instinctivement sa cuisse gauche et sa dague, elle se plongea dans sa lecture, tout en continuant de donner des coups d’œil à gauche et à droite régulièrement. La difficulté d’être silencieux sur un plancher de pierre n’était pas équivalente à une impossibilité.
La chevalière s’arrêta finalement devant un pan de l’étagère et en sortit un livre assez épais. L’étiquette et la cour. Les questions de Steph durant le bal lui avaient fait réaliser qu’elle n’en connaissait pas assez à son goût sur la façon de se comporter avec les hauts gradés lorsqu’on était fréquemment considérée leur égale. Elle était bien plus habituée à être regardée de haut par ses employeurs qu’à recevoir les saluts respectueux que les nobles donnaient aux Chevaliers et Chevalières. D’où le besoin de se renseigner. Ne serait-ce que pour être consciente des règles qu’elle enfreignait.
Coinçant le livre contre sa hanche, le titre vers elle pour le soustraire à la vue, Elvire se dirigea vers les quelques tables disposées au milieu du premier étage de la bibliothèque royale. Une salle d’étude aurait pu être un bon choix, mais s’enfermer volontairement dans une petite pièce avec une seule voie de sortie n’était pas dans ses habitudes. Une table, donc. Elle les balaya du regard, éliminant immédiatement celles déjà occupées pour s’attarder sur les deux dernières. Elle porta finalement son choix sur celle qui lui permettrait de faire face à la porte.
S’y asseyant, elle ouvrit le livre en étouffant un soupir. Lecture passionnante en perspective... Elle passa les premiers chapitres et s’arrêta sur le cinquième, Rangs et salutations. Une main frôlant instinctivement sa cuisse gauche et sa dague, elle se plongea dans sa lecture, tout en continuant de donner des coups d’œil à gauche et à droite régulièrement. La difficulté d’être silencieux sur un plancher de pierre n’était pas équivalente à une impossibilité.