Ellyn de Mirabelle cherchait un lieu pour lire en paix. Elle avait en sa possession un roman – et non un livre de médecine – et espérait trouver un lieu plus apaisant où lire que la bibliothèque ou l’infirmerie. Elle trouvait, bizarrement, que l’atmosphère de la bibliothèque était un peu étouffante pour une telle lecture. La bibliothèque était tellement imposante et il y avait tellement de monde qui réclamait le silence que le silence était plus une obligation qu’une tendance. Ellyn, étant plus habituée à des plus petites bibliothèques amicales, ne s’y était pas encore adaptée – mais ça viendra. Ellyn aimait tellement les livres que ça ne prendrait que du temps. Quant à l’infirmerie, impossible d’y lire un roman d’aventure; Ellyn se sentirait mal d’être dans l’infirmerie sans faire quelque chose en lien avec la médecine. Si, au moins, elle lisait de quoi sur les herbes ou les traitements… Mais non. Ellyn n’avait fait que ça durant la semaine, en plus de s’entraîner à quelques reprises à la salle d’entraînement. Elle méritait bien une petite pause.
Ainsi, c’était dans cette humeur paisible et satisfaite qu’Ellyn ne faisait que chercher un endroit pour lire en paix. Elle avait donc pensé aux jardins royaux, à l’extérieur. Le ciel était clair et beau et l’herbe semblait fraîche et accueillante, comme si la nature invitait Ellyn à lire dehors. Ellyn essaya donc de trouver une place confortable, adossée sur un mur ou encore à l’ombre d’un arbre, quand elle entendit une voix, une bien belle voix, en train de chanter…
Ellyn s’approcha, curieuse. Elle avait toujours aimé la musique; elle regrettait ne pas connaître un instrument. Elle mit une main sur le mur de pierre et elle poursuivi son chemin doucement, sans faire de bruits. Elle ne voulait pas interrompre celle qui chantait ainsi. Elle la vit un peu plus loin.
Une fille aux cheveux courts et roux, avec un joli chapeau sur la tête, qui devait être aux alentours de 20 ans. Une bien jeune fille… Elle avait les yeux fermés et chantait pour s’amuser. Elle devait croire être seule, car il n’y avait personne autour d’elle. À part moi, bien sûr…
Ellyn écouta donc la belle mélodie, se balançait aux paroles chantées.
Quand la jeune fille arrêta, Ellyn se mit à applaudir : elle frappa le dos de sa main gauche contre la paume de sa main droite, comme tous les Kerains ont appris à applaudir. Ellyn secoua la tête et dit, gentiment :
- C’était magnifique.
Ainsi, c’était dans cette humeur paisible et satisfaite qu’Ellyn ne faisait que chercher un endroit pour lire en paix. Elle avait donc pensé aux jardins royaux, à l’extérieur. Le ciel était clair et beau et l’herbe semblait fraîche et accueillante, comme si la nature invitait Ellyn à lire dehors. Ellyn essaya donc de trouver une place confortable, adossée sur un mur ou encore à l’ombre d’un arbre, quand elle entendit une voix, une bien belle voix, en train de chanter…
Ellyn s’approcha, curieuse. Elle avait toujours aimé la musique; elle regrettait ne pas connaître un instrument. Elle mit une main sur le mur de pierre et elle poursuivi son chemin doucement, sans faire de bruits. Elle ne voulait pas interrompre celle qui chantait ainsi. Elle la vit un peu plus loin.
Une fille aux cheveux courts et roux, avec un joli chapeau sur la tête, qui devait être aux alentours de 20 ans. Une bien jeune fille… Elle avait les yeux fermés et chantait pour s’amuser. Elle devait croire être seule, car il n’y avait personne autour d’elle. À part moi, bien sûr…
Ellyn écouta donc la belle mélodie, se balançait aux paroles chantées.
Quand la jeune fille arrêta, Ellyn se mit à applaudir : elle frappa le dos de sa main gauche contre la paume de sa main droite, comme tous les Kerains ont appris à applaudir. Ellyn secoua la tête et dit, gentiment :
- C’était magnifique.